QUÊTE DE LA LUMIÈRE

La fraîcheur du travail sur le motif et les compositions d’atelier

Lucien de Maleville s’essaie peu au portrait. Pour représenter les membres de sa famille ou les intimes, il privilégie la caricature. Mais sa source d’inspiration principale reste la nature contemplée et observée méticuleusement au travers de longues séances.

Ses pochades, exécutées sur le motif, témoignent d’une grande fraîcheur et servent de documents préparatoires aux compositions d’atelier. Ses grands formats, plus travaillés, sont destinés aux expositions des Salons et à la satisfaction de commandes.

La reconnaissance par les pairs

Cette période productive où Maleville envoie plusieurs œuvres tous les ans au Salon lui vaut une reconnaissance par ses pairs : Médaille d’argent au Salon de 1927 pour La Dordogne à Beynac, Prix de la Société des Paysagistes Français en 1932 avec Ruines sur le Tage, Prix de Raigecourt-Goyon décerné en 1934 par l’académie des Beaux-arts pour Le village de Beynac. La reconnaissance suprême vient en 1937 avec la Médaille d’or et hors concours au Salon pour La Place de la halle à Domme, qui le libère de la critique.

L’enseignement et les expositions

Il est fait Chevalier de la légion d’honneur en 1938. A partir de 1940, il devient professeur de dessin au collège Saint-Joseph de Sarlat. De nombreuses expositions particulières et collectives sont organisées durant cette période à Paris et en province. Il illustre également de nombreux ouvrages pour la plupart d’auteurs périgourdins (Le moulin du Frau d’Eugène Le Roy, Anaïs Monribot de Guy de Lanauve, Le vieux Périgord de Georges Rocal,…).