VOYAGE D’ÉTUDES

Maroc, Espagne, Midi

Ces virées de plusieurs semaines, seul ou accompagné d’autres artistes, sont des occasions pour Lucien de Maleville de diversifier les sujets, les paysages, les couleurs. En 1920, il se rend au Maroc où il visite son ami Guillaume de Tarde, chef de Cabinet du Maréchal Lyautey, à qui Maleville envoie ensuite un dessin de « La kasbah des Ondaias ».

Il se rend en Espagne en 1909, puis en 1930 et 1931 avec Désiré-Lucas et Joly de Beynac. Ces voyages permettent de tirer profit des enseignements artistiques du « Patron » au travers de longues séances à croquer le même motif. Désiré-Lucas sera parfois aussi avec lui dans les Cévennes et dans le Midi, à Martigues et à Carry-le-Rouet chez Joly de Beynac. Lorsque ce n’est pas Désiré-Lucas qui vient en Périgord, Maleville va aussi à sa rencontre en Bretagne.

Aveyron, Hautes-Pyrénées, Anjou

Dans les années 30, Maleville voyage à Espalion dans l’Aveyron, à Estaing, à Lodève chez son ami le Docteur Bruant et dans les Hautes-Pyrénées, à Argelès-Gazost, où il est accueilli par son vieil ami Maurice Boissarie.

Région parisienne

Il travaille beaucoup à Paris et en région parisienne, dans la banlieue Ouest (quais du Louvre, Paris, Asnières, Nanterre, Neuilly), résidant habituellement l’hiver à Rueil-Malmaison. Il réalise aussi des œuvres en Anjou où il visite sa fille Jeanne et dans les environs de Vaison-la-Romaine chez sa fille Régine.

Périgord noir : berceau et retour aux sources

Le Périgord noir, berceau de son inspiration, occupe une place importante dans son œuvre. La rivière, les villages et les sites du Sarladais y sont plus particulièrement représentés. Domme et Cénac, où il s’établit à l’approche de la Grande crise de 1929, constituent un cadre de prédilection.