LIEUX DE VIE

Château de Fénelon à Sainte-Mondane

L’enfance de Maleville est bercée par le cadre romantique et sévère du château de Fénelon à Sainte-Mondane d’où il apprécie la vue dégagée sur la vallée de la Dordogne, à jouer sur les hauteurs des remparts. Ce cadre nourrit sa sensibilité pour la conservation du patrimoine naturel et architectural dont il témoignera dès les années 1920 avec ses croquis de ruines dans les alentours du Pays de Fénelon.

C’est à Fénelon que Maleville est initié au patois, la langue de sa nourrice Miette, qu’il parle et entretient. Jeune enfant, il y reçoit les leçons de son précepteur, l’abbé Lambert.

Château de Caudon à Domme

Maleville partage sa jeunesse entre le château de Fénelon et le château familial de Caudon situé dans le triangle d’or de la vallée de la Dordogne, à Domme. Il y établit dès l’adolescence son premier atelier, dans l’orangerie du château, d’où la vue sur la plaine est baignée par la lumière.

Des personnalités du monde des arts et des lettres y sont régulièrement de passage, dont le peintre périgourdin Léon Félix qui porte un regard bienveillant sur les premiers travaux artistiques de Lucien.
Maleville revient régulièrement chez son frère, après la mort de son père Ernest.

La Malmaison à Rueil-Malmaison

Maleville s’installe un atelier au fond du jardin de la propriété de son épouse Georgette Lampre, située dans le parc de la Malmaison à Rueil-Malmaison où il séjourne plutôt l’hiver. La banlieue parisienne lui offre la tranquillité pour varier sujets et palette à Courbevoie, Asnières, Puteaux, Nanterre, Bougival, Louveciennes notamment, alors que les incursions artistiques dans la ville de Paris se font plus rares. Les bords de la Seine sont très présents dans cette œuvre, tel un pont artistique et émotionnel avec la représentation de la Dordogne.

Aiguevive à Cénac

Maleville s’établit définitivement dans la propriété d’Aiguevive, à Cénac, à partir de 1938, où il commence à enseigner le dessin au Collège Saint-Joseph de Sarlat. L’atelier est installé dans les communs indépendants de la maison principale. Il représente ce cadre de vie, en particulier l’étang alimenté par le ruisseau et la vue qu’il observe au quotidien sur la bastide de Domme.