DÉBUTS

Premières participations au Salon des artistes français

Il est introduit dès 1911 au Salon des artistes français dont il est même durant une longue période secrétaire. Il en est un fidèle, exposant régulièrement durant toute sa vie, avec un intermède pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il s’attache à traduire l’émotion que lui procure la contemplation de la nature et, dans un esprit très impressionniste, saisit les effets fugitifs de la lumière sur les paysages. Très sensible au pittoresque rural de la région où il a passé son enfance, il devient le peintre du Périgord Noir.

La rencontre avec le maître Désiré Lucas

Il se lie d’amitié avec Désiré-Lucas (Fort-de-France, 1869 – Douarnenez, 1949), seul peintre dont il a revendiqué la filiation artistique. Les deux artistes ont plaisir à travailler de concert et voyagent régulièrement ensemble. Plantant leurs chevalets côte à côte, ils traitent souvent le même motif.

Les débuts par la caricature

Sa disposition à la plaisanterie – il signe à cette époque du pseudonyme de « Luc-Hullus » – Luc Le Fou -, s’apprécie déjà dans ses premières publications de caricatures, les Cahiers des charges.

Deux Cahiers des Charges, recueils de caricatures lithographiées en couleur sont édités : le premier en 1909, sous-titré « Carcasses d’élite du high-life sarladais », met en scène des personnages de la société sarladaise, amis ou fréquentations de Lucien de Maleville. Ce recueil s’ouvre sur la « Ballade de l’entrepreneur de croûtes ».
Le second album en 1910, sous-titré « Trompettes célestes et billes de joie », évoque des personnalités de Périgueux.

Une fantaisie débordante

Doté d’un talent de conteur et d’une mimique expressive, il est excellent imitateur ce qui en fait un compagnon très plaisant. Dans le portrait qu’il lui consacre en 1937 dans Le Périgourdin de Bordeaux, le Docteur Balard écrit ainsi : « Qui ne l’a pas entendu réciter en patois le sermon de « l’enfant prodigue » n’a pas connu la joie de vivre, c’est-à-dire d’avoir vingt ans, d’être étudiant et périgourdin. »