Sa disposition à la plaisanterie – il signe à cette époque du pseudonyme de « Luc-Hullus » – Luc Le Fou -, s’apprécie déjà dans ses premières publications de caricatures, les Cahiers des charges.
Deux Cahiers des Charges, recueils de caricatures lithographiées en couleur sont édités : le premier en 1909, sous-titré « Carcasses d’élite du high-life sarladais », met en scène des personnages de la société sarladaise, amis ou fréquentations de Lucien de Maleville. Ce recueil s’ouvre sur la « Ballade de l’entrepreneur de croûtes ».
Le second album en 1910, sous-titré « Trompettes célestes et billes de joie », évoque des personnalités de Périgueux.
Doté d’un talent de conteur et d’une mimique expressive, il est excellent imitateur ce qui en fait un compagnon très plaisant. Dans le portrait qu’il lui consacre en 1937 dans Le Périgourdin de Bordeaux, le Docteur Balard écrit ainsi : « Qui ne l’a pas entendu réciter en patois le sermon de « l’enfant prodigue » n’a pas connu la joie de vivre, c’est-à-dire d’avoir vingt ans, d’être étudiant et périgourdin. »