Quelques repères chronologiques
1881 – Naissance à Périgueux de Lucien de Maleville. Enfance au château de Fénelon, aux confins du Périgord et du Quercy.
1903 Licencié en droit dans la lignée juridique familiale, il voue une passion pour la peinture et le dessin et décide de s’y consacrer. Formation classique aux Beaux-arts et à l’Académie Julian, au sein de l’atelier Jean-Paul Laurens, peintre d’histoire. Il acquiert une technique classique rigoureuse.
1909 Premier voyage d’étude en Espagne avec son ami Fernand de la Tombelle.
1909-10 Publication des « Cahier des charges », recueils de portraits humoristiques lithographiés.
1911-1912 Première participation au Salon des artistes français où il expose régulièrement durant toute sa vie, avec des œuvres traduisant le pittoresque rural, les effets fugitifs de la lumière sur la paysage dans un esprit très impressionniste. Amitié et filiation artistiques se nouent avec le maître Désiré-Lucas.
1914-1918 Tringlot (soldat dans le Train des Equipages) à la Grande guerre, en rapporte des carnets de croquis et des dessins, témoignages poignants sur la dureté des conditions de vie dans les tranchées et les ravages de la guerre.
1920 Mariage avec Georgette Lampre, d’une famille parisienne. De cette union naissent cinq enfants.
1923 Publication des Croquis du Périgord noir, reproduction des dessins au fusain empreints de romantisme, suivis en 1926 des Corps sans âme, recueil de lithographies de châteaux du Périgord en ruines.
1927 Médaille d’argent au Salon avec La Dordogne à Beynac.
1930 Nombreux voyages d’études, notamment en Espagne. Prix de la Société des Paysagistes Français en 1932 avec Ruines sur le Tage.
1934 Prix de Raigecourt-Goyon décerné par l’académie des Beaux-arts pour Le village de Beynac.
1937 Médaille d’or et le hors concours au Salon pour La Place de la halle à Domme.
1938 Chevalier de la légion d’honneur
A partir de 1940 Professeur de dessin au collège Saint-Joseph de Sarlat.
1942-1963 Inspecteur des sites et vice-président de la commission des sites de la Dordogne, il devient délégué au recensement des monuments anciens en Dordogne, puis dans l’Aquitaine entière.
Entre 1942 et 1956 Nombreuses expositions particulières et collectives au travers d’une œuvre rendant compte de ses différents lieux de vie et exprimant une vision apaisée et joyeuse.
1964 Décès à Rueil-Malmaison à l’âge de quatre-vingt-trois ans. Inhumation à Domme en Dordogne.
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2004 Création de l’association Lucien de Maleville.