Vue d’artiste de la bastide de Domme
Lithographie, 32 x 45 cm, vers 1930. Coll. part.
N° d’inventaire au catalogue raisonné 6.2-01
Le procédé lithographique est exploré par Maleville dès les années 1909 et 1910 avec ses albums de caricatures publiés sous les presses de l’imprimerie Ronteix de Périgueux. Dans les années 1920, il réalise une série à l’accent très romantique consacrée aux ruelles de Domme et de Sarlat.
Dans cette représentation de la bastide de Domme depuis les coteaux de Saint-Julien, l’impression de flottement du contemplateur rejoint celle d’une bastide comme suspendue dans la vallée de la Dordogne, épurée de toute végétation.
Alors que Maleville sacrifie les détails des bâtisses intérieures, il ajoute sciemment ailleurs : contours refermés, remparts redressés, ruines (du château du roi) rebâties…
Si nous sommes ici dans les années 30, Maleville, par cette vue magnifiée, nous fait voyager dans le temps et dans l’espace et surtout dans notre imaginaire.